C’est pas les articles sur le stress qui manquent. Et chaque année, on relit la même étude, qui place invariablement le métier d’organisateur d’événement dans le top 5 des métiers les plus stressants au monde.
Ironique. Mais pas tout à fait faux.
C’est sur que si on s’attarde et qu’on réfléchit, on peut facilement nommer des métiers qui génèrent une dose de stress impensable.
Le neurochirurgien qui opère des coeurs ouverts (pas certaine que c’est ce que les neurochirurgiens font, mais tu comprends où je m’en vais avec ça), le pompier qui sauve des vies humaines des flammes, les gens dans l’armée en mission à l’étranger, tous les gens qui travaillent à l’urgence ou dans le domaine de la santé …
Je pousse ma luck ; j’inclus même les professeurs du primaire qui doivent gérer 34 enfants TDAH en même temps (témoignage d’une TDAH, ma lettre d’excuse à mes professeurs du primaire suivra sous peu!), les policiers qui doivent intervenir dans des situations toujours délicates, les travailleurs de rue, les intervenants en délinquance, les pilotes d’avion à qui on fait confiance les yeux fermés…
Bref, force est de constater que c’est pas le stress qui manque dans ce bas monde.
On se demande alors ; comment ça se fait qu’année après année, le métier d’organisateur d’événement se retrouve dans cette liste ?
Si on enlève la notion de danger, qu’on retrouve dans les métiers qui nous viennent en tête quand on pense au stress, les professions liées au domaine de l’événementiel sont loin d’être de tout repos.
Beaucoup de gens chez DX sont dans le domaine de l’événementiel depuis plusieurs années, beaucoup ont un bagage d’organisateur d’événement. C’est facile pour nous de se projeter dans ce rôle et d’en comprendre les enjeux.
Un organisateur d’événement, c’est un petit couteau suisse. Ça doit être prêt à tout, en tout temps.
Ça doit être en mesure d’avoir une planification HORS PAIRE, et même si ça passe des heures et des heures à tout prévoir, le possible et l’impossible, ça doit être en mesure de se revirer sur un 10 cennes lorsqu’un imprévu surgit. Parce qu’on le sait, des imprévus, c’est pas ce qui manque.
Ça gère non seulement un client qui a ses exigences propres, mais ça gère aussi 463 fournisseurs, leurs besoins, leurs horaires, leurs équipes…
Et lorsque l’événement commence ? Ça gère les participants, les consommations d’alcool, le déroulement, les interventions du MC, l’animation, le service du traiteur… Et j’en passe !
Bref.
Les gestionnaires d’événements, ce sont des gens qui sont capables de faire des journées de 45 heures en moins de 24 heures. Ce sont des gens qui punch-in, et qui savent jamais vraiment quand ils vont punch-out.
Un organisateur d’événement, c’est quelqu’un qui punch-in, et qui sait jamais vraiment quand il va punch-out.
Ce sont des gens qui ont un sens de la gestion des priorités très aiguisé. Qui doivent constamment gérer l’urgence, la première chose sur leur to-do, qui semble ne comporter que des points prioritaires.
On le comprend. Et tout ce qu’on peut faire pour aider, on le fera. #ParoleDeScout
Ça commence par notre promesse de marque ZéroFail.
Ça passe par notre centaine de TOC à propos d’installations parfaites, notre obsession d’arriver à l’heure.
Et si on pousse plus loin, ça explique pourquoi on fait des concours.
On veut diminuer le stress relié au domaine de l’événementiel. Pour y arriver, on prend des actions AVANT l’événement, dans la planification. On en prend PENDANT l’événement, lors du montage. Et on a décidé d’en prendre aussi APRÈS l’événement.
On a déjà fait tirer un voyage.
Cet hiver, on fait tirer des abonnements au spa. Question de pousser la relaxation post-événement au maximum.
C’est un petit pas pour l’Homme, mais un grand pas pour la diminution du stress dans l’industrie. (#humilité)
